Le monde est à la fois ce qui m'éduque et à la fois mon miroir. Cela pose un paradoxe. Faire un choix qui correspond à un premier blog hyper critique de la société, suite à des années de recherches. Accueillir, comme dans ces 5000 km à pieds ou ces 5000 personnes que j'ai rencontrés depuis 3 ans. Bref, mon déconditionnement
vendredi 27 mars 2015
mercredi 25 mars 2015
mardi 17 mars 2015
UN PETIT COUP DE JUS
Je ne parle que de mes états intérieurs et je suis totalement conscient
de ne
parler que de moi même, je préfère en préambule qu'on comprenne que
rien n'est tourné contre une personne particulière. Mais j'avoue que je
suis dépassé des miroirs et ne vois pas ce que je peux
faire seul.
Mon chemin m'a contraint ou a le mérite, de m'avoir
fait écouter un grand nombre de point de vue sur le monde : du
gauchard revendicatif en passant par l'altermondialiste scandalisé, au
fascho de base, du spiritueux namasté qui veut tout voir en
rose au complotiste qui ne voit que contrôle et manipulation
derrière chaque chose, du religieux traditionaliste à ceux qui rejettent
toutes traditions en force, y voyant la cause de nos verrous.
Bref, j'ai tenté d'être ouvert aux discours qui s'opposent.
Le bilan que je m'en fait me
dépasse, à chaque fois la personne a raison et a tord en même temps. Tout est paradoxale.
Je vais prendre un exemple qui m'a marqué :
Les lignes électriques.
Déjà l’électricité, vu d'un positiviste, est un
sacré apport au confort individuel, je ne vais pas détailler comme cela est plus qu'utile dans nos quotidiens.
Mais d'un point de vue historiquo-complotiste, on
peut voir que cela s'est imposé en écrasant les pans de recherches,
sur les énergies libres en meilleur exemple (les travaux de Tesla
servant militairement). Ces choix révèlent les conflits
d’intérêts de ceux qui financent, et là, on tombe vite sur les
banksters, voir plus fou, si on accepte les théories qui se veulent plus
holistiques. Bref, un bouc émissaire qui réveille beaucoup
de violence chez chacun mais qui unifie tout le monde vers un but
commun. Donc quelque part on va tomber sur des responsables qui font que
nous pourrions peut-être vivre matériellement de manière
plus confortable, le mérite sera de pousser à une autonomie pour ne
plus être soumis, à des recherches de voix alternatives.
Cependant, ces point de vue sont limités de
plusieurs manières. D'une part, pour quelqu'un qui croit à ce qu'on
lui a inculqué à l'école, c'est à dire que l'homme vit un progrès
matériel, certes avec ses dérives, ces théories auront au
moins le mérite de lui montrer que croire en la politique et
l'histoire officielle s'apparente à la croyance au père noël.
Pour celui qui ne franchit pas ce cap, il aura au moins le mérite d'accepter le monde tel qu'il est et de faire avec, parce qu'en définitive, on en est là, le célèbre : "mais qu'est ce que je peux y faire" et de ne pas perdre son énergie dans un combat factice lui permettant de se concentrer sur sa propre vie et peut-être l'essentiel.
De l'autre part, d'un point de vue spirituel on aura les deux écoles. Certains vont aller combattre le mal, le diable, déjà en le dénonçant, mais au moins eux, le regardent droit dans les yeux, sans compter qu’ils ne nient pas leur sentiment d'indignation, ils ne seront pas étonnés d'apprendre l'effet des ondes électro-magnétiques sur le vivant, enfin tout genre d'information qui pétrifie. Les autres ne verront pas le mal, soit parce que dévots, ils ne s’intéressent pas à ces sujets, soit parce que de toute façon nous transmutons, enfin nos corps s'adaptent. Les premiers seront absorbés par le sacré et auront au moins le mérite de le rappeler, les seconds vont parler de miroir, de karma ou encore d'évolution nécessaire, avec une forme de foi aveugle, parce que ne voyant pas vraiment comment justifier en détail la crise du monde moderne.
Il est fréquent, sur ces derniers discours, qu'il y ait le paradoxe de regarder le miroir mais de ne pas creuser l'aspect magouillo-asservissement qui montre de bien bas fonctionnements de nos psychés, de nos ambitions mal placées, enfin du degré de complexité que renvoie le fonctionnement pyramidal de la société quand on cherche à le disséquer.
Pour celui qui ne franchit pas ce cap, il aura au moins le mérite d'accepter le monde tel qu'il est et de faire avec, parce qu'en définitive, on en est là, le célèbre : "mais qu'est ce que je peux y faire" et de ne pas perdre son énergie dans un combat factice lui permettant de se concentrer sur sa propre vie et peut-être l'essentiel.
De l'autre part, d'un point de vue spirituel on aura les deux écoles. Certains vont aller combattre le mal, le diable, déjà en le dénonçant, mais au moins eux, le regardent droit dans les yeux, sans compter qu’ils ne nient pas leur sentiment d'indignation, ils ne seront pas étonnés d'apprendre l'effet des ondes électro-magnétiques sur le vivant, enfin tout genre d'information qui pétrifie. Les autres ne verront pas le mal, soit parce que dévots, ils ne s’intéressent pas à ces sujets, soit parce que de toute façon nous transmutons, enfin nos corps s'adaptent. Les premiers seront absorbés par le sacré et auront au moins le mérite de le rappeler, les seconds vont parler de miroir, de karma ou encore d'évolution nécessaire, avec une forme de foi aveugle, parce que ne voyant pas vraiment comment justifier en détail la crise du monde moderne.
Il est fréquent, sur ces derniers discours, qu'il y ait le paradoxe de regarder le miroir mais de ne pas creuser l'aspect magouillo-asservissement qui montre de bien bas fonctionnements de nos psychés, de nos ambitions mal placées, enfin du degré de complexité que renvoie le fonctionnement pyramidal de la société quand on cherche à le disséquer.
Je m'arrête là, pour montrer qu'il y a toujours
un aspect intéressant et un aspect limité à chaque point de vue,
parce que d'un coté je ne vois pas comment je pourrais tous les voir du
haut de mon petit cerveau, mental, et puis surtout quitte
à faire une sorte de socio de comptoir, autant le faire vraiment
accoudé avec un coup à boire ! ( j'aurais pu rajouter la vision où le
temps n'existe pas, le monde une illusion,
etc...)
Par contre je tenais à finir ce petit éventail
des possibles par l'aspect miroir parce que simplement, pour revenir aux lignes électriques, il me semble simple.
Que font-elles à part tous nous relier !!! Pas
partout sur Terre, mais même la petite maison isolée au fin fond de
la campagne, elles vont la chercher. En plus elles ne nous jugent pas,
petits, gros, juifs, noirs, beaufs, savants ( sans
référence à Coluche !).
Par contre nos rapports sont vraiment
électriques. Imaginons que la simple liste de personnes clichées
donnée juste avant, nous les mettions autour d'une table pour échanger,
je crois que tous, moi le premier nous ressentirions pas
mal de décharge nous parcourir le dos !
C'est là que je désespère de chercher l'écho en
moi. Je suis conscient qu'en écoutant le discours de chaque
personne, j'en tire toujours un bon coté et un mauvais, même si j'avais
des préjugés qui faisaient pencher la balance sur un seul
aspect, même si cela n'est pas forcément immédiat. Je suis également
conscient que si j'avais vécu la vie de n'importe qui sur Terre, avec
exactement ses bons moments et ses déboires, je serais
exactement comme cette personne, puisque rien n'aurait construit mon
point de vue actuel.
Alors pourquoi faut il que je ramène ma science indiquant que
finalement mon chemin
est Le chemin, ou que mon point de vue est Le point de vue, même
parfois de manière pernicieuse puisque je vais dire à mon interlocuteur
un truc du style " chacun son chemin". Puis finalement, je
vais souligner un détail contradictoire, où vraiment intérieurement,
voir extérieurement, je vais rabaisser l'autre en formulant : " il n'a
vraiment rien compris".
Bref à quand vais-je passer à un mode de
communication où je n'aurais plus à me prendre ou mettre un coup de jus...
lundi 16 mars 2015
SAUVER LE MONDE
Le
monde est parfait pourtant j'y vois des imperfections, miroir
finalement des miennes.
Si
je veux le changer à l’extérieur je deviens le sauveur, mais
finalement un tyran qui vient bousculer l'ordre des choses, vouloir
tout contrôler.
Je
juge les autres, à travers ce que je suis, pourtant en aucun cas je
ne peux vraiment apprécier leurs vies, ce qui fait que tout se passe
dans ma tête, j'appelle cela mon PEUPLE INTÉRIEUR.
La
pulsion de sauveur est innée, qu'elle soit dehors ou en soi. Bref je
l'appelle :
JE
SUIS.
Si
je suis cristal, je ne devrais juger personne dans mon monde.
Pourtant je le fais car je suis encore charbonné !
Ce
jugement me montre mes parts inaccomplies puisque je ne les acceptent
pas. Du coup j'ai une préférence pour certaines personnes ( ce qui
se traduira dans mes relations, affinités avec telle ou telle personne)
et surtout d'autres vont me paraître intolérables ( je vais les
rejeter).
Dès
lors j'ai sélectionné des personnes qui seraient mieux que
d'autres. Un PEUPLE ÉLU.
De
plus, mon sentiment de n'avoir besoin de personne fais que je vais
compter sur mes propres ressources et me fermer à l'apport des
autres, et la je parle dans le monde concret ( qu'on crée mais alors
avec quelle part, celle qui suis le courant de la vie : la
conscience, ou notre part profonde qui nous connecte à ce que l'on
devrait accueillir, bref encore une fois le piège est de s'opposer à
la perfection du monde et de chacun).
Je
vais même avoir des pulsions tant que je suis charboné à vouloir
rejeter certaines personnes, bref au niveau animal, à vouloir même
les tuer pourquoi pas, pour que ma vision soit la bonne....On
pourrait même parler d'Eugénisme alors....
Bref,
laisser couler la vie, partager nos ressources, nos qualités.
samedi 14 mars 2015
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